INTRODUCTION: Les études « in vitro » démontrent la contamination de contact des superficies inertes. Sous l’hypothèse que le recouvrement des superficies qui présentent une activité anti microbienne facilite la prévention des IRAS, nous analysons l’effet de Bactiblock (nano argile modifiée avec des ions d’argent) dans l’environnement hospitalier.
MÉTHODOLOGIE: Étude quasi expérimentale. On compare la contamination (>0.30UFC/cm2) dans 6 salles de réanimations ressemblante en taille, nettoyage-désinfection et passage de personnel, certaines traitées avec Bactiblock et les autres non. Pendant 13 semaines on prélève des échantillons microbiologiques (Rodac PCA) sur les tables, éviers, lits et murs. Analyse statistique : JI-2 et OR ajusté aux échantillons, application, semaine et présence de patients contaminés, pour une régression logistique.
RÉSULTATS: On observe une plus forte contamination sur les tables (35.5%), les éviers (31.2%) et les lits (29.8%) que sur les murs (3.2%) (p=0.000). On registre aussi une plus forte contamination dans les zones intervenues (31.7% vs 20.4%) bien que non significative dans l’étude multi variable. (OR=1.21 IC : 0.82-1.81). Quand on pulvérise Bactiblock, la contamination augmente (OR int=2.71 IC : 1.33-5.53). Si on l’applique avec un rouleau, il y a un effet protecteur sur les éviers (OR int=0.35 ; IC :0.47-1.33) bien que les différences ne soit pas éloquentes.
DISCUSSION: La vaporisation incrémente la rugueur des superficies et empêche un nettoyage effectif, tandis que le nettoyage à l’eau sur les superficies lisses améliore son effet. La saleté qui se dépose sur le recouvrement antibactérien inactive l’action des ions d’argent.
CONCLUSION: La contamination est supérieur dans l’environnement du patient (table, lit, évier). Un nettoyage à l’eau en frottant (plus que tout sur les superficies rugueuses) est indispensable pour l’asepsie et la libération des ions d’argent de Bactiblock.
MOTS CLEFS: Hygiène hospitalière, contrôle des infections, nettoyage, ions
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