PRÉVENTION DE LA CROISSANCE DE BACTÉRIES ET CHAMPIGNONS SUR LES SUPERFICIES

PEINTES.

Les infections en relation avec l’assistance sanitaires (IRAS) sont un des principales problèmes du système sanitaire, car elles causent une augmentation du coût sanitaire, affaiblissent les ressources techniques et humaines et peuvent dans certains cas causer la mort. Une des origines des IRAS se trouve dans la contamination de l’environnement des patients, où les superficies restent peu de temps libres de germes après leur nettoyage, occasionnant un vecteur de transmission par contact directe.

NanoBiomatters utilise la nanotechnologie pour incorporer des ions d’argent dans une grande gamme de produit avec l’objectif de réduire la croissance des bactéries et champignons sur les superficies traitées.

Étude en zones à hauts risques

A) Bloc opératoire d’obstétrique: L’étude pilote randomisée à double insu réalisée à dans un hôpital universitaire de 3eme niveau, sur l’effet de la peinture bactiblock dans la réduction de la contamination bactérienne dans les blocs opératoires d’obstétrique. On applique Bactiblock sur les murs et plafonds des blocs opératoires, en laissant un bloc sans traitement au moyen de contrôle. Des contrôles de contamination de superficies par bioluminescence sont réalisés grâce au système Clean Trade de 3M. Les résultats s’expriment comme la moyenne des unités relative de la lumière (URL).

Les résultats révèlent une importante réduction de la contamination (67%) sur les superficies traitées avec Bactiblock. (fig. 1). De plus, il a été réalisé un contrôle de présence demicroorganisme pathogène (A. baumanii et P aeroginosa) grâce à des plaques de contact.

AUCUNE CONTAMINATION DE PATHOGÈNE a été détectée sur les murs peint avec Bactiblock.

Fig 1 66.92% réduction de la contamination

Sans peinture Bactiblock avec peinture Bactiblock

B) Bloc opératoire d’ophtalmologie: Étude du niveau de la contamination bactérienne et fongicide d’un bloc opératoire d’ophtalmologie. On applique Bactiblock sur les murs et plafonds du bloc opératoire. On réalise des contrôles microbiologiques de bactéries et champignons, grâce aux plaques de contact. Les résultats s’expriment comme la moyenne des unités des recomptes des colonies par plaque (UFC/plaque).Les résultats montrent des niveaux de contamination très inférieurs aux exigés dans les zones de haut risque (<25UFC/plaque (figure 2)

Figure 2 : bactéries 4.66UFC/plaque champignons 0 UFC/plaque